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Un billet de mots 2

Concernant le logo, cela a été une histoire presque mouvementée. Plusieurs graphistes ont travaillé sur une idée de logo, avec des pistes parfois proches du logo final dans l’esprit. Puis un soir, S., féru de poésie, m’a montré à la fois sa superbe collection de billets de banque du monde entier et sa collection personnelle de tampons-encreurs. En une soirée, trois facettes totalement inconnues d’un ami qui gagne à être connu s’ouvraient à moi. Le logo ‘tampon’ s’est imposé. Pour des tas de raisons, ce n’est pas cet mai qui est allé au terme de la création, mais une architecte – infographiste qui avait déjà pas mal avancé dans la direction d’un logo encre de chine.

Le logo tampon peut alors de surimprimer sur les œuvres graphiques sans trop les altérer, et véhiculer une accroche centrale de l’offre : « Vivez le poème comme une trouvaille »

Logo du billet-poème

Logo du billet-poème

La même infographiste a effectué une travail formel sur l’identité graphique, les trames façon billets de banque, l’ovale dans le rectangle, et tout ce qui a fait l’objet j’espère attachant que vous avez entre les mains.

Infographiste : Murielle POUDOULEC – Verrières le Buisson.

Commentaires (1) Trackbacks (0)
  1. R. Martin
    11 h 19 min on 20 novembre 2009

    Je trouve l’idée audacieuse, car elle fusionne le poème et le papier monnaie, et l’idée reçue première, c’est que la poésie n’a rien à voir avec le monde de l’argent, de l’économie, etc.

    C’est oublier que les billets de banques, comme les pièces de monnaie, sont AUSSI des œuvres d’art. Et si la poésie pouvait circuler autant que les devises de toutes sortes, ce serait un bénéfice pour l’esprit.

    Jadis, d’ailleurs, avant que l’euro ne nous propose que des portes et des ponts, les artistes et les écrivains étaient à l’honneur dans nos billets de banque quotidien. Avec votre idée, le billet, déchargé da sa fonction monétaire, se charge da valeur artistique ajoutée : du texte, de la peinture.

    Un courant d’air frais dans nos portefeuilles. Après le fameux « poètes, vos papiers ! », voici le « file-moi ton fric ! » qui pourrait se traduire par la déconvenue du voleur – ou sa rédemption par le poème. Qui sait, plusieurs poèmes en étroite résonances les uns avec les autres pourront peut-être constituer une liasse ?…

    Votre démarche n’est pas éloignée de celle des éditions Paupières de terre, avec les poèmes sur cartes postales ou sur marque-pages. Elle explore un champ nouveau.

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