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Tout savoir sur Jean-Jacques GRAND

Jean-Jacques Grand est peintre et calligraphe.

La création est pour lui un langage direct, le moyen de transmettre une émotion presque dans l’instant. Le premier jet qui parvient à se défaire de l’intention peut livrer son lot d’imprévu. Son travail (voir galerie) a donné lieu à de nombreuses expositions. Il a publié plusieurs ouvrages parus chez Voix d’encre. Aux éditions Alternatives, il a illustré dans la collection Grand Pollen, le texte de D.H. Lawrence, « L’Homme qui connut la mort » et avec Eric de Tugny « Insectes & Compagnie »

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Interview

« Pour moi, la peinture est un langage plus direct que la parole ou l’écriture, un moyen de transmettre une émotion presque dans l’instant ou elle est ressentie avant la démarche de traduction et d’analyse, donc d’interprétation. C’est un équilibre immédiat et précaire… Papiers, encres, pinceaux et plumes diverses doivent être à portée de main, une demi seconde de recherche ferait perdre le fil de la pensée qui court…

Le premier jet qui voudrait se défaire de l’intention apporte son lot d’imprévu. Le trait , la tache, la couleur, la matière avec leur complément, le vide, qui apparaissent sur la surface vierge me conduisent à tout remettre en question et à prendre la décision d’arrêter avant de superposer une seconde oeuvre à la première, savoir arrêter avant la première hésitation, avant d’enterrer ou de surcharger le spontané et l’inconscient, fuir le laborieux savoir faire de l’habileté et la virtuosité du trompe l’oeil.

Chercher comme en musique des rythmes, des couleurs, des contrastes, des silences et des fracas sans pour autant imiter ou copier les bruits de la nature.

Ce n’est pas la pomme qui fait Chardin ou Cézanne, ce sont eux, créant un univers à partir de leur pomme intérieure.

Je ne saurais mieux parler de l’attitude que je souhaite atteindre qu’en vous engageant à analyser des peintres comme Henri Michaux, Rothko, Wols, Tobey, de Stael, Hartung ou Picasso pour ne citer que des contemporains occidentaux, monde auquel je ne peux m’empêcher d’appartenir malgré de grands désirs de fuite vers l’orient, la préhistoire, le cosmos et l’au-delà de notre petite existence besogneuse. »

Pour moi, la peinture est un langage plus direct que la parole ou l¹écriture, un moyen de transmettre une émotion presque dans l¹instant ou elle est ressentie avant la démarche de traduction et d¹analyse, donc d¹interprétation. C¹est un équilibre immédiat et précaire… Papiers, encres, pinceaux et plumes diverses doivent être à portée de main, une demi seconde de recherche ferait perdre le fil de la pensée qui court…
Le premier jet qui voudrait se défaire de l¹intention apporte son lot d¹imprévu. Le trait , la tache, la couleur, la matière avec leur complément, le vide, qui apparaissent sur la surface vierge me conduisent à tout remettre en question et à prendre la décision d¹arrêter avant de superposer une seconde ¦uvre à la première, savoir arrêter avant la première hésitation, avant d¹enterrer ou de surcharger le spontané et l¹inconscient, fuir le laborieux savoir faire de l¹habileté et la virtuosité du trompe l¹¦il.
Chercher comme en musique des rythmes, des couleurs, des contrastes, des silences et des fracas sans pour autant imiter ou copier les bruits de la nature.
Ce n¹est pas la pomme qui fait Chardin ou Cézanne, ce sont eux, créant un univers à partir de leur pomme intérieure.
Je ne saurais mieux parler de l¹attitude que je souhaite atteindre qu¹en vous engageant à analyser des peintres comme Henri Michaux, Rothko, Wols, Tobey, de Stael, Hartung ou Picasso pour ne citer que des contemporains occidentaux, monde auquel je ne peux m¹empêcher d¹appartenir malgré de grands désirs de fuite vers l¹orient, la préhistoire, le cosmos et l¹au-delà de notre petite existence besogneuse.
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